Renaud avait condamné leur silence une dernière fois.
Derrière tes cheveux, derrière tes yeux noirs, derrière ton désespoir, il y a tes rêves. Ils sont si beaux que tu n’y crois pas. Nous rêvons trop, Renaud. C’est ce qui nous tuera.
C’est ce qui t’as tué. L’héro pour oublier que tes rêves sont irréalisables. Le shit pour les croire réels un instant.
Si nous avions accepté le monde tel qu’il est -détestable, peut-être aurions-nous vécu heureux.
Renaud lui-même n’est qu’un de mes rêves. Une illusion de plus. Quelqu’un à qui j’aurais pu parler. Un rêve de plus qui me blesse.
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