Le monde dans lequel je vivais, dans lequel j’étais enfermée. Le monde qui vous
aspire et vous emprisonne une fois que vous avez mis un pied dedans. Ce monde
qui vous fait vivre hors de celui des autres êtres humains, qui vous marque à
jamais, qui fait que plus jamais vous ne serez vraiment de la planète Terre.
Un monde qui n’est pas une hallucination, un monde uniquement mental mais bien
plus réel que le monde normal.
Quand l’espoir d’une ouverture revient: la vue sur le monde réel depuis l’autre monde, ou la vue sur l’autre monde depuis le monde réel
jean paul galibert Said:
on 13 septembre 2011 at 16:03
Je viens de publier un billet très proche sur l’envers du monde
Lana Said:
on 13 septembre 2011 at 18:37
Oui, mais vous parlez d’un envers du décor qui existe bel et bien et n’empêche pas de vivre dans le monde normal.
jean paul galibert Said:
on 13 septembre 2011 at 22:14
sans doute est-ce par ignorance. Mais ne s’agit-il pas encore d’un plan de réalité, par ses causes, et ses effets. Quant au monde normal, l’existence y est parfois si rare, ou si creuse, ou si illusoire…
Lana Said:
on 13 septembre 2011 at 22:32
Franchement, je travaille dans une librairie et suis donc de l’autre côté, celui dont vous parlez, derrière les portes, et pour moi ça n’a rien de comparable avec le fait de vivre dans l’autre monde, qui est un monde uniquement mental et qu’on ne partage avec personne, dont on ne peut pas sortir juste en le voulant ou en quittant son activité professionnelle le soir. Tout le monde comprend très bien ce qu’on fait derrière les portes d’un magasin, quasiment personne, y compris des psychiatres, ne comprend l’autre monde.
Alain Said:
on 14 septembre 2011 at 15:29
Pourquoi est-ce si difficile à faire comprendre ?
Alain Said:
on 14 septembre 2011 at 16:42
Une émission sur ARTE sur la neuroplasticité qui a été appliquée dans le traitement de certains troubles de la schizophrénie (déficits cognitifs).
http://videos.arte.tv/fr/videos/les_etonnants_pouvoirs_de_transformation_du_cerveau-4112556.html
Lana Said:
on 14 septembre 2011 at 18:33
La psychose est déjà elle-même difficile à faire comprendre. Et dire qu’on est enfermé dans un autre monde, qu’on voit le monde normal mais qu’on n’y vit pas, qu’on n’arrive pas à sortir de l’autre, etc… c’est pas évident. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, si ce n’est dire qu’il ressemble aux photos ci-dessus. Mon ancien psychiatre ne comprenait absolument pas. Pourtant, Renée, dans « Journal d’une schizophrène », décrit quelque chose de semblable avec le grand éclairement (il est dans la catégorie textes théoriques).
Alain Said:
on 14 septembre 2011 at 19:26
J’ai lu le texte que tu cites. Chacun a une expérience particulière des moments de crise, pourtant on arrive à se faire une idée des sensations communes, un sentiment de déréalité extrême. Pour ma part, j’avais l’impression de mourir infiniment, j’étais déjà mort et je mourrais encore, c’était le paroxysme de la crise. C’est loin, plus de trente ans, mais je m’en souviens encore.
Lana Said:
on 14 septembre 2011 at 19:43
Moi aussi je me sentais morte, une espèce de zombie!
dalila Said:
on 30 décembre 2011 at 12:54
bonjour s.v.p. Est-ce que vous pouvez m’envoyer des textes résumés entre (20à30)lignes du genre de science fiction contemporaine
Lana Said:
on 30 décembre 2011 at 14:18
Non, mais vous pouvez trouver des résumés sur Amazon ou aller en bibliothèque.