Présentation de l’éditeur
En France, aux États-Unis et au Canada se développent des psychothérapies d’un genre nouveau, associant au psychothérapeute un ou plusieurs animaux, chevaux, ânes, dauphins ou chien. Aujourd’hui limitées au traitement de la dépression, de l’autisme, de l’anorexie et des addictions, elles s’y révèlent cependant d’une efficacité étonnante. Comment l’expliquer ? Les animaux servent-ils de substitut affectif ? Leur émotivité, leur subjectivité n’intervient-elle pas également ? Afin de décrire ces pratiques nouvelles et d’expliquer les raisons de leur efficacité, ce livre reconstitue les découvertes qui leur ont donné naissance. Deux champs de recherche sont ainsi parcourus : l’éthologie et l’exploration du psychisme. Sandrine Willems montre comment, critiquant ou approfondissant la réflexion philosophique sur la spécificité de l’animal, les éthologues ont fait apparaître l’émotivité de certains animaux, leur capacité à souffrir, leur subjectivité. Elle montre aussi comment ces apports déterminants ont rencontré une réflexion récurrente depuis Freud et jusqu’à la psychiatrie, sur la relation de l’homme avec son animal familier. Enfin, elle souligne que l’étude de l’animal permet de concevoir des caractéristiques du psychisme humain. Précédée par ce passionnant éclairage, la présentation, concrète et vivante, des psychothérapies accompagnées par des animaux, les fait apparaître comme promises à un long avenir.

Biographie de l’auteur
Sandrine Willems est psychologue clinicienne de formation analytique. Elle a publié de nombreux articles sur les psychothérapies accompagnées par des animaux et enquêté auprès des psychothérapeutes qui travaillent dans cette voie nouvelle.
Pascale Camus-Walter Said:
on 14 septembre 2011 at 21:27
Troublant aussi : les « robots » animaux comme le bébé phoque Paro, testés actuellement auprès des personnes atteintes d’Alzheimer. Il faut voir le documentaire d’ARTE le 16 septembre à 22h20. Il y aura un chat après. Participez au débat et donnez votre avis! Moi j’ai vu ce docu et j’ai trouvé extrêmement émouvant l’émotion que des malades qui communiquent difficilement ont pu exprimer grâce à cette petite peluche aux grands yeux noirs qui pousse des petits cris… Ça interroge.
Lana Said:
on 14 septembre 2011 at 22:25
Je vais essayer de regarder. Je ne connaissais pas les robots animaux utilisés de cette façon. Avant, je n’aimais pas les animaux, et après être tombée malade, je trouvais qu’ils étaient bizarres et ressemblaient à des extraterrestres. Leur différence mais aussi leur ressemblance avec l’homme me faisaient peur. Puis j’ai appris à connaître les chiens grâce à des amis. J’en ai pris un, et je pense que ça me fait du bien au moral. Ca ne remplace pas une relation humaine évidemment, mais le fait que la relation sot simple et sans ambiguïté me repose et m’apaise.
L’animal à l’âme | Moune Poli | Scoop.it Said:
on 2 janvier 2012 at 16:12
[…] jQuery("#errors*").hide(); window.location= data.themeInternalUrl; } }); } blogschizo.wordpress.com – Today, 9:11 […]
Suze Araignée Said:
on 21 octobre 2018 at 14:28
Je pense qu’on n’aura jamais le même lien avec un animal (c’est à dire un individu, qui a son propre vécu, son individualité, ses émotions, son empathie, sa conscience et son inconscient…) et un robot ou une peluche (pourtant j’ai adoré mes peluches étant enfant, mais j’ai toujours gardé à l’esprit que même si elles étaient à mes yeux « presque vivantes », elles ne l’étaient pas, contrairement à mes ami-e-s animaux).