Un commentaire sur le blog et ma réponse:
Commentaire de: Cocolas65 [ Visiteur ]
L’insécurité au CHP en décembre 2004Je suis infirmière à l’hôpital psychiatrique de Pau, connaissez vous les conditions de travail? avez vous une idée dans quel degré d’insécurité nous travaillons?Dans l’hôpital il n’y a pas de vigile, les pavillons ne sont pas sécurisés, les fenêtres sont encore en verre. nous n’avons pas d’alarme en cas d’agression, ni de biper. la nuit l’hôpital est faiblement éclairé!Si nous nous faisons agréssés nous devons courrir à un téléphone est composer un numéro à 4 chiffres pour avoir du renfort. en sachant que toutes les pièces sont fermées à clefs, donc dans la panique il faut trouver la bonne clef ( nous avons un trousseau de 6 à 7 clefs!)Nous travaillons très souvent sans hommes dans les équipes, y compris lanuit!!!!avec une collègue je me suis déjà faites agréssée et le mèdecin est arrivé 10 minutes plus tard, jugeant que le patient était « calme » il la laisser dans le pavillon, il ne l’a pas mis en chambre d’isolement ni en pavillon fermé. le patient a été revu 3 jours après par le mèdecin du service!Pour nous aucun suivi psychologique!!!!!!certains patients en HO (Hospitalisatio d’Office donc dangereux pour eux même ou pour autrui) se balladent tranquillement dans le parc de l’hôpital!voilà la réalité de la psychiatrie!
Vous décrivez effectivement un univers violent (CI, porte fermées, etc…) et aimeriez qu’il le soit plus encore: vigiles, interdiction de sorties, barreaux, etc…
Mais n’est-ce pas cet univers violent qui crée de la violence chez les patients? Qui la créerait aussi chez un patient cardiaque qu’on traiterait comme un prisonnier?
Je connais un infirmier qui travaille dans un service en Belgique, avec des psychotiques lourds: le service est ouvert, il sortent faire des randonnées, des courses, ont de bergers allemands pour la zoothérapie, et depuis que ce service est respectueux des malades, il n’y a plus de violence. J’imginais qu’il y en avait moins, mais non, cet infirmier m’a dit qu’elle avait disparu.
J’imagine la tête de Sarko si on lui proposait de confier des bergers allemands aux schizophrènes au lieu de construire des CI. ET pourtant, la violence est du côté de la contrainte, des clés et des liens.
Il faut savoir ce qu’on veut. Soit la France décide qu’elle veut une psychiatrie uniquement carcérale, et là vous avez raison: il fait plus de vigiles, plus de contention, plus de grilles, plus d’interdictions, et pourquoi pas former directement les vigiles pour qu’ils sachent faire des injections, puisque le « soin » se limite souvent à ça, ça évitera d’engager des infirmiers, et on fera encore plus d’économie. Mais bien sûr, cet environnement, comme tout univers carcéral, sera obligatoirement violent. Et il ne faudra pas se plaindre si les psychotiques sont en rupture de soins, dans la rue, ou criminels.
Soit on décide de faire de la vraie psychiatrie, dans le respect des gens qui ont juste le tort d’être malades, on se rappelle de ce qu’on fait Paumelle au quartier d’agitées avant les neuroleptiques, Bonnafé, Oury, Tosquelles, etc… On forme les infirmiers, on oublie l’univers carcéral. Et on soigne. On rend à la vie au lieu de faire mourir entre quatre murs.
J’avoue ne pas comprendre comment on peut avoir envie de faire de la psychiatrie autrement que comme ça, à moins d’avoir une âme de maton, mais alors pourquoi ne pas travailler directement en prison? Les infirmiers trouvent du travail comme ils veulent, du jour au lendemain, je n’arrive vraiment pas à comprendre pourquoi on travaille en psychiatrie pour en faire un univers carcéral. Comment peut-on être du côté de ceux qui enferment, brisent, détruisent quand on a vocation à soigner? Comment peut-on regader des gens souffrir sans comprendre, pire en en rajoutant à la souffrance quand on a voulu aider les autres? Si quelqu’un a une explication, qu’il me la donne, car c’est une des choses, la plus importante même, qui m’ont fait perdre foi en l’humanité. Que ceux devant qui vous crevez du besoin d’un peu d’humanité vous enferment et vous attachent sans émotion, ça me dépasse. Ca me fait peur même, très peur.
Quant aux HO, je ne nie pas que certains patients sont dangereux, mais le fait même d’être schizophrènes, et même si on a jamais fait de mal à une mouche, est devenu une raison suffisante pour représenter un danger.
blogschizo 
Jo69 Said:
on 21 février 2016 at 12:05
Si tu veu plus travailler en hp tu a le droit de refuser après ce qui t’es arriver c’est normale ,mais on dit pas que une personne est skyzophrenne la personne a de la skyzophrennie ce pareil pour quelqu’un qui a le cancer on dit pas quil est cancer sa veu rien dire bin c’est pareil moi j’ai de la skyzo.. j’ai jamais fait de mal à personne jmen prend plutôt à moi même enfin avant ,puis j’en connais quelques uns c’est pareil donc faut pas tous nous cataloguer comme des dangereux, la skyzophrennie n’est pas assez connue ,sinon je pense sa serai bien que les malade en hp s’occupe plus des annimaux perso j’ai 2lapins et un malinois cool aller bon dimanche est bon courage surtout.