Posts Tagged ‘troubles bipolaires’

« Comment tout a commencé », Pete Fromm, Gallmeister

 

Présentation de l’éditeur

Dans une petite ville du Texas perdue au milieu du désert, Austin, 15 ans, et sa grande sœur Abilene défient l’ennui et la monotonie du paysage en s’entraînant avec acharnement au base-ball. Abilene n’a pas pu être joueuse professionnelle, c’est donc à Austin de devenir le meilleur lanceur de tous les temps, et la jeune fille entraîne son frère jusqu’à l’épuisement. Emporté par l’irrésistible exubérance de sa sœur, aveuglé par son admiration, Austin refuse de voir que quelque chose ne tourne pas rond. Pourtant, les sautes d’humeur, les lubies et les disparitions inexpliquées d’Abilene détériorent de plus en plus l’ambiance familiale et commencent à compromettre l’avenir de son frère. Même l’inébranlable complicité qui les unit envers et contre tout  -leurs parents, leur vie solitaire, la médiocrité de leur entourage- semble se fissurer insidieusement. À travers le portrait mémorable d’une jeune fille hors du commun et une évocation bouleversante de la folie, Comment tout a commencé raconte avec force et subtilité les destinées croisées d’un frère et d’une sœur unis par un lien viscéral et tous deux prêts à se sacrifier par amour. Un roman inoubliable.

« Psychotique », Sylvain Dorange, Jacques Mathis, La boîte à bulles

Présentation de l’éditeur

C’est sous le crayon de Sylvain Dorange que Jacques Mathis conte sa propre histoire, celle d’un homme mégalomane coincé dans un corps étriqué en comparaison de ses idées. Son enfance, passée dans une petite bourgade lugubre de Lorraine, s’est arrêté à 14 ans, l’année où il fait sa première vraie crise. Et puis les femmes, l’adolescence, le théâtre, la littérature ont eu raison de ses doutes. Jacques Mathis nous livre avec Psychotique un témoignage touchant et sincère de son quotidien, depuis la découverte de sa pathologie en passant par ses multiples passages en hôpitaux psychiatriques, ses séances chez la psy, ses hauts et ses bas.

« Le perroquet », Espé, Glénat

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Présentation de l’éditeur

Une autofiction poignante

Bastien a 8 ans. Et sa maman est malade. Souvent, elle fait ce que son papa et ses grands-parents appellent des « crises ». D après les médecins, elle souffrirait de « troubles bipolaires à tendance schizophrénique ». c est pour ça qu’il faut régulièrement l emmener à l hôpital, dans des établissements spécialisés, pour prendre des médicaments. Bastien n aime pas trop ça car quand elle revient, elle ne réagit plus à rien. elle n a plus aucun sentiment. Plus aucune envie.
S inspirant de son propre vécu, Espé livre un récit aussi personnel qu’universel, celui d un enfant perdu dans une réalité où l imaginaire est le seul refuge ; dans son regard, on ne lit qu’incompréhension et douleur face à la maladie de sa mère.

« Goupil ou face », Lou Lubie, Vraoum!

Présentation de l’éditeur

Lou est une jeune fille bien sous tout rapport. Jeune, jolie, elle conçoit des jeux vidéos, a un amoureux, des amis, une famille aimante… Bref, tout pour ne pas sombrer dans la déprime la plus noire.Sauf que voilà, de temps en temps, entre des périodes d’intense activité, sans raison, elle tombe dans le pot au noir, et un animal insatiable la dévore… un petit renard ! Soit son tempérament cyclothymique, sous la forme d’un petit renard capricieux.Car Lou est cyclothymique et, avec elle, le lecteur va découvrir le monde haut en contraste des maladies bipolaires.Hyper documenté, cartoonesque et ludique, ce roman graphique emmènera le lecteur découvrir ce qui se passe quand on a la tête envahie par ce petit renard hyperactif et boulimique, sur les traces autobiographiques de la jeune illustratrice.Dans la lignée de l’Année du crabe ou du Carnet de santé foireuse, GOUPIL OU FACE permet de découvrir une pathologie sans sombrer dans le pathos.
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« Journal d’une bipolaire », E. et P. Guillon, S. Samson, La Boîte à bulles

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Présentation de l’éiteur

Lorsque Camille rentre de ses vacances au Canada, tout se précipite : son amoureux québécois (resté sur place) exerce sur elle une sorte de chantage affectif et l’arrivée des examens n’est pas de nature à la rassurer… S’ensuit une montée de stress qui va bouleverser à jamais sa vie !

Epuisée, constamment au bord des larmes, Camille découvre le quotidien d’une bipolarité (maniaco-dépression) qui lui donne plusieurs fois envie d’en finir. Elle enchaîne les séjours en centres psychiatriques, au grand désespoir d’un entourage qui a parfois du mal à la comprendre…

Entre euphories passagères, expérimentations diverses et rechutes brutales, Camille tente de retrouver une vie de jeune femme « normale »…

Le journal d’une bipolaire est le récit autobiographique bouleversant d’une jeune femme en proie à une fluctuation anormale des troubles de l’humeur.
Si le trouble bipolaire est une pathologie psychiatrique bien connue, rares sont les témoignages qui la présentent simplement, dans son apparition et ses conséquences sur le quotidien.

Un témoignage authentique, qui n’est pas sans rappeler Dans la secte, un livre déjà scénarisé par Patrice Guillon, alias Pierre Henri qui met ici en forme le récit de sa propre fille
Un récit porté par les dessins vifs et expressifs de Sébastien Samson, un débutant au dessin déjà mature…

« Qui suis-je quand je ne suis pas moi? », Agathe Lenoël, Odile Jacob

prt_840x1290_1444677023 « Personne ne peut soupçonner que je suis bipolaire. Un matin, j’ai surgi de mon lit, comme un ressort, mue par un désir irrésistible de raconter mon histoire, pour dire au monde cette détresse et cette joie mêlées que procure la bipolarité. Voici donc un témoignage, le mien, qui se situe au plus intime de l’être, au plus près des pensées quand elles s’encombrent et deviennent folles. Voici un récit intime pour dire, du point de vue de la personne souffrante et bien vivante, combien la lutte vaut la peine, combien la route est belle. Aujourd’hui, j’ai envie de raconter ce qui se cache derrière ce moi qui me joue des tours. Qui suis-je quand je ne suis pas moi ? Cette question me hante depuis maintenant plus de quinze ans et j’ai décidé d’aller vers cette personne, avec vous. » A. L.

Une héroïne de série bipolaire

The Black Box est la nouvelle série produite par Bryan Singer, le réalisateur de X-Men. L’héroïne est Catherine Black une célèbre neurochirurgienne qui traite les maladies psychologiques les plus rares. Mais elle cache un lourd secret, elle est bipolaire, melty.fr vous en dit plus.

Kelly Reilly

On découvre le quotidien de Catherine Black une célèbre neurochirurgienne, surnommée « La Marco Polo du cerveau ». Chaque jour, elle tente de percer les mystères du cerveau humain dans un centre spécialisé au cœur de New York, appelé « Le Cube ». Elle s’occupe de patients atteints de troubles psychologiques très rares. Mais Catherine cache un lourd secret, elle est bipolaire, seule sa psychiatre, le docteur Helen Hartramph, est au courant. C’est une femme forte, une vraie mère pour la médecin, qui va la consulter chaque fois qu’elle en ressent le besoin. Côté cœur, Catherine entretient deux relations, une avec l’un de ses collègues, le beau et séduisant chirurgien Dr. Marc Bickman. Et l’autre avec le doux et rassurant, Will, qui tient un restaurant à Brooklyn. Ces deux hommes sont le symbole de sa maladie, elle oscille perpétuellement entre la raison et la folie.

La vidéo promo de Blac
Dans la vidéo promo on découvre Catherine qui s’occupe d’un patient lourdement atteint. Il et paranoïaque et ne se laisse approcher par personne, mais la neurochirurgienne sait comment s’y prendre. Will, quant à lui, aimerait s’engager pleinement dans leur relation, elle lui avoue qu’elle est bipolaire. Lorsqu’elle arrête de prendre ses médicaments, elle devient désinhibée et n’arrive plus à se contrôler. Kelly Reilly tient le rôle principal, on l’a déjà vue au cinéma dans Sherlock ou encore Orgueil et Préjugés. The Black Box sera diffusé sur ABC dès le 24 avril prochain.

http://www.melty.fr/black-box-la-nouvelle-serie-produite-par-le-realisateur-de-x-men-a251139.html

Atteinte d’un trouble bipolaire, une Italienne subit une césarienne forcée en Angleterre

Internée sans son consentement, une quadragénaire de nationalité italienne s’est vu ôter son bébé après avoir subi une césarienne forcée. L’enfant a été proposé à l’adoption en Angleterre, une violation du droit européen selon plusieurs avocats.

Depuis que les services sociaux britanniques ont obligé une Italienne souffrant de troubles bipolaires à subir une césarienne avant de lui ôter la garde de son bébé en arguant ses troubles psychiatriques, le torchon brûle entre Rome et Londres. L’affaire remonte à l’été 2012. À l’époque, la jeune femme âgée d’une quarantaine d’années et dont le nom n’a pas été révélé, suivait un cours de formation professionnel auprès d’une compagnie aérienne implantée dans l’aéroport de Stansted dans l’Essex.

En proie à une forte crise d’angoisse liée à ses troubles bipolaires, la ressortissante italienne avait demandé de l’aide au commissariat le plus proche. C’est alors que la situation a dérapé, les policiers ayant fait interner la jeune femme sans son consentement. Anesthésiée de force cinq semaines plus tard, la quadragénaire italienne a subi une césarienne. Toujours sans son consentement et celui de sa famille.

La Haute Cour de Rome s’en mêle

Quelques heures plus tard, sa fille était confiée aux services sociaux britanniques ayant obtenu l’autorisation d’un juge de la Haute Cour. En février dernier, un tribunal britannique a estimé que l’enfant doit être proposé à l’adoption – sa mère susceptible d’avoir des rechutes, est jugée incapable de s’en occuper.

« Je n’ai jamais vu une telle affaire en quarante ans de carrière. La famille de la jeune femme, les services sociaux italiens, le consulat n’ont jamais été interpellés par les autorités britanniques », avoue Brendan Fleming, l’avocat de la jeune femme en Angleterre.

Quasiment deux mois après avoir été internée, la jeune femme a finalement été « libérée ». De retour en Italie, elle décide avec sa famille de recourir en justice dans les deux pays. « Une césarienne obligatoire est un cas sans précédent. Les services sociaux britanniques auraient du faire immédiatement rapatrier ma cliente », estime l’avocat italien de la jeune femme.

La Haute Cour de Rome saisie par la défense de la ressortissante italienne a réclamé des explications à son homologue britannique. Mais le magistrat italien en charge du dossier a estimé que la justice britannique avait le droit d’intervenir dans la mesure où la jeune femme« était à l’époque incapable d’entendre et de vouloir ». Une thèse inacceptable pour les avocats de la jeune femme. « Comment se fait-il que personne n’ait été averti, ni la famille ni le père de l’enfant ? »,s’énerve l’avocat romain.

L’affaire prend une tournure politique

Au-delà de l’aspect médical, cette affaire a pris une tournure politique et juridique. La mère de nationalité italienne est aussi résidente dans la péninsule. Le droit de sol à la française n’existant pas au Royaume-Uni, sa fille est par conséquent italienne. « Laissons de côté la partie médicale. Sur le plan purement juridique, l’enfant a la nationalité italienne. Elle ne peut en aucun cas être proposée à l’adoption en Angleterre. Pour ces mêmes raisons, les juges ne peuvent pas empêcher la famille de récupérer l’enfant. C’est un enlèvement ! »,estime Corrado Giacchi, membre du barreau romain.

De l’autre coté de la Manche, l’affaire a fait grand bruit notamment du côté des démocrates libéraux. Au point que le député John Hemming en charge de la campagne pour la réforme des lois régissant le code de la famille a demandé l’ouverture d’un débat au parlement sur cette affaire.« J’ai déjà assisté à de graves violations des droits de l’homme au sein des tribunaux notamment en ce qui concerne le droit de la famille. Mais je n’ai jamais vu un tel abus de pouvoir », a déclaré John Hemming au quotidien londonien « The Daily Telegraph ».

› ARIEL F. DUMONT À ROME

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/international/atteinte-d-un-trouble-bipolaire-une-italienne-subit-une-cesarienne-forcee-en

« Une case en moins », Ellen Forney, Delcourt

Diagnostiquée bipolaire chronique à l’âge de 30 ans, l’auteure traverse des périodes d’euphorie créatrice et des moments de profonde dépression. Elle retrace ici ce parcours, entre séances de psychothérapie et exercice de la bande dessinée, comme autre forme de thérapie.

« J’ai choisi la vie », Marie Alvery, Hélène Gabert, Payot

«Une personne bipolaire est tour à tour, et parfois même simultanément, le clown qui rit, le clown qui pleure. Le funambule en équilibre au péril de sa vie. Pour certains, la performance se terminera en chute mortelle, pour les autres, il faut remettre sans cesse le coeur à l’ouvrage. Voilà avec quoi je dois lutter tous les jours.» Hélène

«J’ai eu sept crises dans ma vie. Sept hospitalisations. J’ai été l’exaltée, la désinhibée, la hurlante. J’ai été la souffrante, la vidée d’elle-même, la désincarnée. J’ai été la regonflée, la libérée, la combative. J’aurais voulu une vie douce et sereine. Elle s’est imposée à moi fragile et puissante.» Marie

Hélène et Marie sont bipolaires. Malgré une existence douloureuse, elles sont épanouies, actives, mariées et chacune mère de deux enfants. Ce livre est le récit de leur combat. Un magnifique témoignage de courage et d’espoir.

Marie Alvery est éditrice à Paris. Hélène Gabert est coach sportif à Bruxelles et administratrice de l’association d’entraide «Le Funambule» pour personnes atteintes de troubles bipolaires et leur entourage.

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