« Il faut soigner la folie avec ou sans le consentement du malade » nous disaient trois psychiatres il y a quelques jours. Là-dedans, j’entends surtout qu’il faut faire taire la folie à n’importe quel prix. Car la folie n’est pas la maladie. Il faut soigner la maladie, aider à sortir de la souffrance ou à la supporter, soutenir, accompagner, mais en respectant ce que la folie a à dire, sinon il s’agit seulement de baîlloner une vision différente de la vie et du monde.