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Clivage

Le clivage du moi (allemand Ichspaltung[1]), est la séparation de la réalité psychique en deux parties.

Modèle : la psychose[modifier]

Dans la psychose, il y a rejet de la réalité, laquelle est remplacée par le délire. Le psychotique abandonnerait donc sa perception de la réalité, inconciliable avec les exigences pulsionnelles.
Le désir amène donc à ne plus s’avouer ce qui est et à le remplacer par des représentations plus supportables.

Cependant, dans toute psychose le malade garde pourtant un contact avec le réel, ce qui amène Sigmund Freud à penser la psychose comme séparation entre deux parties de la personnalité, l’une percevant la réalité et l’autre la déniant.

La particularité du clivage réside dans l’absence de communication entre les deux personnalités clivées. Ces deux personnalités ne s’influencent plus ; il n’y a donc pas de compromis.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Clivage_du_moi

Idée de référence

Les idées de référence sont un symptôme observé au cours de certaines affections psychiatriques correspondant à la croyance erronée selon laquelle certains éléments de l’environnement possèderaient une signification particulière et inhabituelle.

À un degré supplémentaire, les idées de référence peuvent constituer des idées délirantes qui sont observées au cours des psychoses, comme par exemple la schizophrénie.

Manifestations typiques[modifier]

Un sujet manifestant de tels symptômes peut éprouver les impressions suivantes :

  • les émissions de télévision, de radio parlent de lui ou s’adressent directement à lui ;
  • les titres des journaux ou leurs articles lui sont destinés ;
  • des personnes étrangères à son entourage lui laissent des signes ou parlent de lui derrière son dos ;
  • les événements (même de portée mondiale) revêtent un sens particulier pour lui ;
  • des objets ou situations ont été conçus délibérément pour lui envoyer un message.

Les événements, les personnes, les objets acquièrent un sens nouveau et inhabituel par lequel la personne se sent concernée. Des idées de référence sont présentes dans le trouble de la personnalité schizotypique[1].

http://fr.wikipedia.org/wiki/Id%C3%A9e_de_r%C3%A9f%C3%A9rence

Délire paranoïde

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parano%C3%AFde

En psychiatrie, on appelle délire paranoïde un syndrome délirant caractéristique de la schizophrénie.

Malgré la proximité entre les deux termes, il faut bien le distinguer du délire paranoïaque, caractéristique du groupe des paranoïas et présentant une sémiologie bien différente.

Situation nosologique[modifier]

Le délire paranoïde :

  • est construit à partir de mécanismes multiples (hallucination, illusion, interprétation, intuition, imagination) ;
  • comprend des thèmes multiples imbriqués, il est non structuré, hermétique, flou, bizarre ;
  • est non systématisé, c’est-à-dire qu’il n’obéit à aucune logique interne : les thèmes s’enchaînent sans lien logique, s’imbriquent, se confondent donnant une impression de désorganisation du sens et de la pensée.

Comparaison avec le délire paranoïaque[modifier]

Délire paranoïde vs délire paranoïaque
  Délire paranoïde Délire paranoïaque
Mécanisme délirant Mécanismes multiples (hallucinations, interprétations…) Mécanisme principalement interprétatif
Thématique délirante Thèmes multiples Thème unique (persécution, préjudice, complot, jalousie…)
Degré de systématisation du délire Non systématisé (pas de cohérence interne) Hautement systématisé

 

Automatisme mental

L’automatisme mental, défini par Gaëtan Gatian de Clérambault, dans les années 1920, se caractérise par un ensemble d’hallucinations dans lesquelles une personne est persuadée que quelqu’un ou quelque chose s’est emparé de sa conscience ou guide ses actes. On peut distinguer deux formes principales d’automatisme mental.

Mineur[modifier]

Un automatisme mental mineur qui se limite essentiellement à la pensée : des pensées perçues comme étrangères envahissent la conscience, ou des souvenirs défilent, d’une façon qui semble échapper totalement à la volonté.

Majeur[modifier]

Un automatisme mental majeur, nettement plus grave, se caractérise par diverses hallucinations psychiques (intuitions, révélations, injonctions), et psychomotrices (inhibition ou impulsion motrice;sensation de courant, de torsion des viscères ou organes genitaux..), par des hallucinations auditives, des voix épisodiques notamment, des reproches, e.g : « C’est idiot ce que tu dis ! », des hallucinations gustatives, olfactives, cénesthésiques ainsi que par l’impression angoissante de dépossession du comportement. Cette forme, par ces hallucinations associées à l’énonciation des actes et à l’écho de la pensée, présente des analogies avec la psychose hallucinatoire chronique. Le sujet a l’impression d’être sous l’emprise d’une puissance extérieure qui l’influence soit de façon maléfique, soit par une inspiration bénéfique, et lui dicte sa conduite. Le lien avec certaines formes de schizophrénie est possible.

Cette forme pathologique aiguë est accompagnée d’actes violents et peut conduire au passage à l’acte agressif, voire au meurtre dans de rares cas.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Automatisme_mental

Neuroleptique

Les neuroleptiques ou antipsychotiques sont des médicaments à effet neurobiologique, utilisés entre autres dans le traitement de certaines affections du système nerveux central — les psychoses telle que la schizophrénie et certains autres syndromes comportant des hallucinations, du délire et de l’agitation psychomotrice —, tout particulièrement au niveau de la transmission synaptique (notamment pour les neurotransmetteurs comme la dopamine) ; certains, comme les benzamides (l’amisulpride, par exemple) sont des inhibiteurs de la transmission dopaminergique dans le cerveau.

Les buts de la recherche induite par les médicaments dits « neuroleptiques » sont de diminuer leurs effets secondaires. Ils ont été développés pour leur efficacité sur les symptômes psychotiques, que l’on classe aujourd’hui en trois grandes catégories :

Ces trois catégories de symptômes peuvent être associées, dans les cas les plus complexes. En général, les symptômes positifs répondent mieux aux neuroleptiques que les symptômes négatifs.

Plus de détails à cette adresse: http://fr.wikipedia.org/wiki/Neuroleptique

Symptômes négatifs et symptômes positifs

Les schizophrénies sont caractérisées cliniquement par la dissociation psychique et la présence, en proportion variable, de symptômes dit positifs et négatifs[20]. Cette classification a été introduite par la neuropsychiatre américaine Andreasen dans les années 1980 [21],[22].

Les symptômes positifs sont les symptômes qui s’ajoutent à l’expérience de la réalité et aux comportements habituels et qui ne sont pas ressentis normalement par les individus sains. Ils comprennent les éléments sémiologiques communs aux états psychotiques aigus : idées délirantes, hallucinations pouvant impliquer l’ensemble des sens, déréalisation (impression d’étrangeté du monde, qui paraît irréel, flou, qui manque de sens), dépersonnalisation (impression de sortir de son propre corps), ainsi que les troubles cognitifs regroupés sous le terme de désorganisation ou troubles du cours de la pensée (phénomène du « coq à l’âne » quand le discours passe d’un sujet à un autre complètement différent)[23]. Les hallucinations sont couramment en relation avec le thème des idées délirantes[24]. Les symptômes positifs répondent positivement aux traitements médicaux[24].

Les symptômes négatifs sont ainsi dénommés car ils reflètent le déclin des fonctions normales et se traduisent par une altération des fonctions cognitives complexes d’intégration : altération des fonctions mnésiques, difficultés de concentration, pauvreté du langage spontané, du comportement moteur : aboulie, amimie, apragmatisme, mais aussi du fonctionnement social ou émotionnel : altération de la vie en relation, abrasement des affects et de la motivation (athymhormie) ou encore une absence de plaisir (anhédonie). A l’inverse des symptômes positifs, les symptômes négatifs sont beaucoup plus résistants aux traitements actuels[6]. Les recherches semblent indiquer que ces symptômes négatifs ont des conséquences beaucoup plus délétères et handicapantes sur la qualité de vie des personnes schizophrènes que les symptômes positifs et affectent plus fortement leur entourage[25],[26].

Les personnes souffrant de schizophrénie ne présentent jamais la totalité des symptômes mais plutôt un ensemble spécifique à chaque patients. Le grand nombre de combinaisons différentes possibles entre ces symptômes engendre des formes cliniques très variées. Ainsi, certains considèrent la schizophrénie comme un syndrome, traduction clinique de pathologies multiples et non comme une pathologie unique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie#Sympt.C3.B4mes_positifs_et_n.C3.A9gatifs

Hallucination

L’hallucination est définie classiquement comme étant une « perception sans objet », et plus précisément selon Henri Ey comme une « perception sans objet à percevoir ». Elle se distingue d’une illusion, qui est une perception anormale d’un stimulus externe. Les hallucinations peuvent toucher tous nos sensvue, ouïe, odorat, toucher et goût — isolément ou simultanément. On décrit aussi les « hallucinations psychiques » qui ne présentent pas suffisamment de caractéristiques sensorielles pour être confondue avec une perception. Ils sont en général vécus comme des phénomènes psychiques empreints d’un sentiment d’étrangeté : imposition de pensées, télépathie, intrusion dans les pensées du patient…

Plus de détails à cette adresse: http://fr.wikipedia.org/wiki/Hallucination

Déréalisation

La déréalisation est une altération de la perception ou de l’expérience du monde extérieur qui apparait étrange ou irréel.

C’est un symptôme dissociatif qui se retrouve associé à d’autres dans un grand nombre de maladies psychiatriques et neurologiques.

Alors que la déréalisation est une expérience subjective de sentiment d’irréalité ou d’étrangeté du monde extérieur, la dépersonnalisation elle est le sentiment d’irréalité ou d’étrangeté par rapport à soi-même, à son propre corps.

Une patiente victime de déréalisation témoigne ainsi : « Je suis là et pas là. Je suis avec vous, mais ailleurs. C’est comme s’il y avait un voile, une sorte de brume entre le monde et moi. […] »

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9r%C3%A9alisation

 

Dissociation mentale

La dissociation mentale ou psychique, s’oppose étymologiquement à association (mentale ou psychique). L’association désigne la manière, en principe, harmonieuse et coordonnée avec laquelle fonctionne le cerveau et s’organise le psychisme. Les différents appareils psychiques se coordonnent et s’échangent les informations fondamentales pour assurer une présence au monde congruente. En cas de dissociation, il y a un manque de congruence des propos ou des attitudes.
Remarquons tout de suite que schizophrénie (schizo=séparation et phrénie, phrên, -phrène, -phrénie= esprit) possède la même origine étymologique. Le terme de dissociation a d’ailleurs été utilisé tout d’abord pour désigner les psychoses précoce, dite « schizophrénies » [1].

Il s’agit donc d’une séparation, d’une scission, d’un clivage (on retrouve ces trois mots dans la littérature) entre des éléments psychiques et/ou mentaux, qui, habituellement, sont réunis et communiquent. Le schizophrène voit ou sent des choses dans une zone psychique inaccessible à sa raison, l’amnésique ne communique pas avec une partie de sa mémoire (qui pourtant reste présente), une personnalité multiples ne communique pas avec les autres « personnalités qui cohabitent dans son psychisme.
Aujourd’hui on a identifié plusieurs pathologies dissociatives qui sont différentes de la schizophrénie, que nous examinerons plus bas.

Sur le plan fonctionnel la dissociation est un processus mental complexe permettant à des individus de faire face à des situations douloureuses ou traumatisantes ou incohérentes. Elle est caractérisée par une désintégration de l’ego. L’intégrité de l’ego peut être définie comme la capacité d’incorporer à la perception les événements externes ou les expériences sociales et d’agir en conséquence. Une personne incapable de faire cela avec succès peut vivre des dérèglements émotionnels ainsi que l’écroulement potentiel de l’intégrité de l’ego. En d’autres termes, cet état de dérèglement émotionnel peut être si intense qu’il peut produire, dans les cas extrêmes, une « dissociation ».

La dissociation est un écroulement de l’ego si intense que la personnalité est considérée comme littéralement cassée en morceaux. La différence entre une fugue psychotique et la dissociation est que le psychotique « part » de la réalité alors que dans la dissociation, une partie de la personne essaye de se détacher d’une situation qu’elle ne peut pas gérer tandis qu’une autre partie reste connectée à la réalité. Alors que le psychotique rompt avec la réalité, une partie du dissociatif y reste connectée.

Causes potentielles de troubles dissociatifs de la personnalité[modifier]

Les troubles dissociatifs de la personnalité sont attribués à l’interaction de différents facteurs : stress trop intense, capacité à se dissocier (comprenant la capacité à détacher ses souvenirs, perceptions et identités de la perception consciente), mise en place de défenses dans le processus normal de développement, et, durant l’enfance, manque de soins en réponse à des expériences douloureuses ou manque de protection contre de nouvelles expériences de ce type.

Les enfants ne naissent pas avec une personnalité unifiée ; celle-ci se développe à partir de nombreuses sources et expériences. Chez les enfants subjugués, son développement est entravé et de nombreuses parties de ce qui aurait dû être incorporé à une personnalité unifiée reste séparé. Des études faites en Amérique du Nord montrent que 97 à 98 % des adultes présentant des troubles dissociatifs de l’identité rapportent avoir été victimes d’abus dans leur enfance.

Bien que ces données présentent les abus comme cause principale de la maladie, la cause peut être différente dans des cultures où les conséquences de guerres et d’épidémies jouent un plus grand rôle. De graves problèmes médicaux comme un deuil important et précoce (p.ex. la mort d’un parent) ou d’autres évènements générateurs de stress intense peuvent aussi entrer en ligne de compte.

Une amnésie de l’évènement traumatique est possible.

Symptômes[modifier]

Beaucoup des symptômes de dissociation mentale peuvent aussi apparaître dans d’autres pathologies. Ces pathologies sont:

D’autres symptômes comprennent la dépersonnalisation, une impression d’être irréel, détaché de soi, de se sentir comme un observateur de sa propre vie.

Tous ces symptômes ne sont que des indicateurs de possibilité de la maladie. Pour que le diagnostic soit établi, deux personnalités distinctes ou plus doivent exister.

Les personnes souffrant de troubles dissociatifs entendent souvent avoir fait des choses dont elles ne se souviennent pas mais qu’elles ont réellement faites.

Elles peuvent présenter des amnésies d’évènements qui se sont produits entre le milieu de leur enfance et le début de leur adolescence. L’amnésie d’évènements antérieurs à ces périodes est considérée comme normale.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dissociation_mentale

Délire

En psychopathologie, en neurologie et en psychiatrie, le délire est une perturbation globale, parfois aiguë et réversible, parfois chronique, du fonctionnement de la pensée. Il représente un symptôme, et en ce sens il peut prendre des significations très diverses selon le contexte dans lequel il apparaît, et selon son type. Les causes en sont multiples. Attention, en anglais : Delusion signifie délire, tandis que delirium signifie confusion mentale.

Plus de détails à cette adresse: http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9lire

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