Posts Tagged ‘hystérie’

« L’hystérique », Camille Lemonnier, Séguier

Un roman naturaliste qui est à la fois une réflexion sur l’opacité féminine et un roman médical, influencé par les travaux de Charcot, traitant des rapports de l’hystérique et du médecin.
Camille Lemonnier est considéré comme le Zola belge.

« Mes mémoires », Jane Avril, Phébus

Présentation de l’éditeur

Tous les amoureux de la Belle Epoque professent pour ces Mémoires un véritable culte. Pourtant, parus en feuilleton dans la presse des années 30, ils n’ont jamais été publiés sous forme de livre. Jane Avril, étoile du Moulin-Rouge, égérie de Toulouse-Lautrec et  » fiancée  » d’Alphonse Allais, y distille, au fil d’une jolie galerie de portraits, la quintessence de cet esprit montmartrois dont allaient bientôt se nourrir Apollinaire, Mac Orlan, Picasso… Surtout elle y raconte son incroyable histoire : celle d’une gamine internée à quatorze ans dans le service des hystériques de la Salpêtrière et qui se guérira seule, par la magie de la danse… dont elle aura la révélation au cours d’un bal de la mi-carême organisé par les internes de Charcot. Écrit dans un style vif et gouailleur qui envoie promener toute fioriture et ne triche jamais avec ce qui fut, Mes mémoires auront été à l’insu de leur auteur le texte fondateur d’un mouvement d’émancipation du corps de la femme qui n’a pas, aujourd’hui encore, dit son dernier mot. Claudine Brécourt-Villars (dont on n’a pas oublié la magistrale édition des Mémoires de Sarah Bernhardt – Ma double vie, Phébus, 2000 ; réédition  » Libretto « , 2002) et Jean-Paul Morel, spécialiste incontesté des dessous ombreux de la Belle Époque, ont tenu à suspendre à l’oreille du texte de Jane Avril un petit bijou : le Cours de danse fin-de-siècle d’Erastène Ramiro, médecin et érudit  » décadent « , confident des secrets de l’étonnante Nini Patte-en-l’Air – jamais réimprimé depuis la légendaire édition de 1892.

 

Charcot et les hystériques de la Salpétriêre

« Grand Paradis », Angélique Villeneuve, Phébus

Présentation de l’éditeur

À presque cinquante ans, Dominique a gardé un peu de la sauvagerie de l’enfance, et reste étrangère à sa propre vie. Employée d’un fleuriste, elle se réfugie à ses heures perdues dans un coin de campagne qu’elle a, dès son plus jeune âge, baptisé Grand Paradis. Sa sœur, la farouche Marie, la recontacte un jour pour lui signifier qu’elle quitte définitivement leur petite station balnéaire : elle souhaite à cette occasion se débarrasser de leurs souvenirs de famille. En acceptant de les reprendre, Dominique retrouve les lettres adressées par leur mère à leur père après qu’il les eût mystérieusement abandonnées, mais aussi les photos d’une aïeule dont elle n’avait jamais entendu parler : Léontine. L’un de ces saisissants clichés, pris par le photographe Albert Londe, associé au professeur Charcot à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, représente Léontine en pleine crise d’hystérie. Plus qu’intriguée par cette image, Dominique entreprend de fouiller les archives de la Salpêtrière pour en découvrir davantage sur l’hystérie, sur cette lointaine parente, sur les siens… et sur elle-même.
Grand paradis

Biographie de l’auteur

Angélique Villeneuve est née en 1965 à Paris. Elle a vécu en Suède puis en Inde, et habite aujourd’hui Paris. Grand Paradis est son troisième roman, après Âge mental (Denoël, 2001) et Ne plus y penser (Panama, 2005).